Instruments

Le Nkuu ou Téléphone africain

 Rythme Bolbo*

Le Nkuu (prononcé «Nkou») ou téléphone africain est l’un des premiers outils de communication humaine. C’est un tambour en bois avec fente, de forme cylindrique. Un instrument sacré en Afrique qui sert à communiquer en imitant la voix humaine avec ses tons graves, aigus et neutres. Il reproduit la langue parlée par un système de codification ancestrale qui se fait avec des phrases rythmiques que le joueur initié reconnaît et traduit. Il est utilisé dans les danses et événements traditionnels, les séances de guérison, les conversations simples et les annonces  de la vie, du rite de la naissance à celui de la mort.


 Le Mbè

Rythme Bèkèlè*

Le Mbè est un tambour long à peau d’Afrique centrale. De grande taille, 1m à 1m50 de longueur, il se joue debout ou allongé au sol, à mains nues ou avec des baguettes. Il est composé d’un tronc cylindrique recouvert à l’une des extrémités par une peau de bête. Dans un orchestre traditionnel, il peut avoir un rôle d’accompagnement ou de tambour solo.


Le Mànjan (balafon ou xylophone africain)

Rythme Bèkèlè*

Originaire d’Afrique centrale ou d’Afrique de l’Ouest, le balafon ou xylophone africain fait partie des idiophones. Le son est produit par les lames de bois de longueur croissante munies de résonateurs faits de calebasses. La forme, le nombre de lames, la sonorité et le réglage des balafons varient selon les régions. Le balafon anime la danse notamment lors des noces, des naissances, des festivités et des funérailles. Un orchestre de balafons complet est composé de quatre à six balafons avec des rôles bien définis.


Le Nkeng ou Gong
Cloches africaines du Cameroun à 2 ou 3 tons.

Rythme Bèkèlè*

Le Nkeng est fait de cloches en métal qui produisent les sons graves ou aigus. Elles sont jouées à l’aide d’un bâton de bois. Les cloches sont répandues dans toute l’Afrique et plus particulièrement en Afrique centrale. Elles sont souvent utilisées avec les tambours, dans les fêtes et événements.

* Extraits musicaux joués par Atna Njock